Du Népal à la Cité Internationale

Pramod KHAKUREL, ancien résident népalais, a vécu en 2000-2001 dans la résidence Lucien Paye. Aujourd’hui de retour au Népal, les activités de Pramod KHAKUREL sont guidées par les valeurs de la Cité qui l’ont profondément marqué.   Comment vous êtes-vous retrouvé à la Cité internationale ? Je suis né en 1969 dans un village situé […]

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Pramod KHAKUREL, ancien résident népalais, a vécu en 2000-2001 dans la résidence Lucien Paye. Aujourd’hui de retour au Népal, les activités de Pramod KHAKUREL sont guidées par les valeurs de la Cité qui l’ont profondément marqué.

 

Comment vous êtes-vous retrouvé à la Cité internationale ?

Je suis né en 1969 dans un village situé à une journée de marche au nord-ouest de la capitale népalaise Katmandou. J’ai grandi et fait toute ma scolarité dans ma région natale. J’ai ensuite rejoint Katmandou pour mes études supérieures.

A 21 ans, j’ai eu le privilège de partir en France afin de poursuivre mes études supérieures. J’y ai vécu de 1991 à 2005. Au cours de ces années j’ai eu la chance de pouvoir aller à l’université où j’ai suivi des études d’anthropologie et de sociologie. J’ai eu un DEA d’anthropologie et de sociologie comparative de l’université Paris X, Nanterre.

En 2005 je suis revenu définitivement au Népal. C’est alors que j’ai créé une agence de voyage responsable Mandap Travels ainsi q’une école sociale offrant la possibilité à des enfants défavorisés d’accéder à une éducation de qualité.

 

Quelles ont été vos premières impressions à votre arrivée au 17 boulevard Jourdan ?

Je suis arrivé à la Cité en 2000, j’étais alors boursier et j’ai demandé à l’organisme qui gérait les bourses de m’aider. La personne qui s’occupait de mon dossier, dont je me rappelle encore la gentillesse, m’a trouvé une chambre dans la Résidence Lucien PAYE.

En franchissant l’entrée de la Cité j’avais l’impression d’entrer dans un “château des rêves”, où des centaines de portes du savoir s’ouvraient devant moi. La belle bibliothèque – pour le savoir – et le restaurant universitaire – pour les rencontres – étaient les deux endroits que j’appréciais le plus. Ensuite toutes ses maisons, le parc… Même après tant d’années lorsque j’y pense je ressens une grande émotion. J’ai l’impression d’y être à l’instant présent !

Le concept des maisons par pays, la possibilité de rencontrer des intellectuels du monde entier, la participation à des discussions par thème, des soirées organisées par les étudiants de pays différents,  la saveur du monde… Je crois que c’est l’endroit que j’ai aimé le plus à Paris et j’égrène encore avec beaucoup de nostalgie les plus beaux souvenirs conservés précieusement au plus profond de mon âme.

Lire la suite sur www.ciup.fr

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