Témoignages d’Anciens – Fatma BOS (2008 – 2009)

En quelle(s) année(s) et dans quelle(s) maison(s) avez-vous résidé à la Cité ?
« Je suis arrivée en novembre 2008 à la Maison des Provinces de France, où j’ai résidé jusqu’ en septembre 2009. Je suis donc une « nouvelle ancienne ». »

A quelle université étiez-vous inscrit, quelle formation suiviez-vous ?
« J’étais inscrite à l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle, et j’étais rattaché au laboratoire SIM (Communication, information, média), dans le cadre de ma formation en Sociologie des médias.
J’ai été agréablement surprise par la culture universitaire de la Sorbonne, qui privilégie l’internationalisme et le multiculturalisme.
C’est une conception de l’enseignement supérieur très ouverte et novatrice.  »

Pourquoi avoir choisi d’étudier sur Paris ?
« J’ai commencé à apprendre le français au lycée. J’ai continué à l’étudier à l’Université en Turquie, d’où je suis originaire. C’est tout naturellement que je suis arrivée en France à la fin d’un parcours comme celui-ci.
Dans le mythe des universités, être acceptée à la Sorbonne équivaut à gagner au loto !  »

Quels souvenirs gardez-vous de vos années de séjour à la Cité ? Racontez un souvenir, en partie :
« J’avais à mener de front deux projets d’importance : ma thèse et un projet européen portant sur « les médias et les minorités ».
C’est une année studieuse que j’ai passée à la Cité internationale !
Je garde beaucoup de souvenirs de la bibliothèque ! Un avantage : elle est ouverte de 10h00 à 22h00.
Je pouvais donc consacrer la première partie de ma journée à ma thèse et la seconde au projet.
Il est vrai que je n’ai du coup pas trop profité des activités sportives et du club des chercheurs!

Les souvenirs que j’ai de la Cité internationale et les relations que j’ai créées sont avec les autres « fans » de la bibliothèque.
La Maison des Provinces de France est une résidence luxueuse et très confortable mais aussi un peu froide. Parfois, quand je me rendais compte que mon voisin de chambre était parti…un mois s’était déjà écoulé !
Je n’ai pas aussi facilement créé de contacts dans ma résidence qu’à la bibliothèque, où la mixité était beaucoup plus présente. »

Les valeurs humanistes à l’origine du projet de la Cité Internationale, étaient-elles une réalité ou une utopie ? 
« Je dirais que cela se situe entre réalité et utopie.
L’idée de diversité existe, par le nombre de nationalités présentes sur le campus par exemple, mais je trouve qu’au quotidien, elle reste parfois conceptuelle. »

Aimeriez-vous séjourner à la Cité de nouveau, si l’occasion vous en était donnée ? 
« Etant rattachée au laboratoire SIM de l’Université Paris III, je viendrai régulièrement en France pour des réunions de chercheurs.
L’idéal serait de pouvoir en bénéficier à chacun des mes futurs passages à Paris ! »

Etes-vous revenu à la Cité depuis votre séjour ? 
« Je continue de travailler sur ma thèse et le projet européen auquel je me consacre, toujours à la bibliothèque de la Cité internationale. C’est un lieu idéal pour travailler.
Je vais quitter la France à la fin du mois de janvier prochain, après la soutenance de ma thèse, pour retourner en Turquie. Un poste de Maître de Conférence m’y attend jusqu’à fin 2011. »

En tant que membre de l’Alliance Internationale, quel rôle souhaitez-vous jouer en faveur de l’association des Anciens et plus généralement de la Cité ?
« Après ma soutenance de thèse en janvier 2010, je souhaite aider les étudiants dans la relecture et la traduction (turc / français) les travaux universitaires.
Je pourrais aussi apporter mon soutien dans le contenu même des projets. »

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